Projet d’hébergement touristique mobile innovant
Le projet s’articule autour de la «réciprocité de l’empreinte et du geste», un concept aux origines utopiques rappelant les recherches sur l’habitat mobile à l’impacte environnemental limité et raisonné. Projet de camping poétique, il  s’interroge sur le geste architectural et l’empreinte qu’il laisse, depuis l’idée jusqu’à son usage. En découle naturellement une forme sphérique, dont la capacité est de développer un minimum de surface pour un maximum de volume, avec un impact au sol réduit. Il s’agit de sphères autonomes en matériaux recyclés et locaux, incluant une récupération des eaux de pluie; placées sur le terrain comme un jeté de billes en été, elles sont retirées l’hiver, ne laissant qu’une empreinte vide. Plus qu’une volonté environnementale et minimaliste, l’utilisation de la sphère suggère un usage non assujetti au terrestre : elle s’adapte également à des milieux non solides ou plus hostiles tels que l’eau, la neige, la glace etc. Ces propositions induisent de nouvelles notions d’empreintes et de transferts, mais aussi de l’autonomie de l’objet dans son déplacement et dans son empreinte réelle qui s’est inscrite dans la durée. Nous passons ainsi de l’empreinte dans l’espace à l’empreinte dans le temps.